Autant d’émotions, de fibres et notes en nous, éveillent, suscitent.
D’aucun les décline en dièze, ut ou cristallines
D’autres en camaïeux d’eau, malachite ou blafardes opalines,
Pigments indélébiles de nos opiniâtres contrées, sinueuses collines.
Certains les scanderont en rythme,
Infernales consommations,
Algorithmes ravageurs.
Parfois épuisés par les ans,
Discrètes âmes observent leur défilement,
Guettant l’issue fatale, l’huis lumineux du firmament.
Alors que missions accomplies se terminent,
Enfin les embrasser, se laisser envahir par leurs caresses,
S’abreuver de leurs moindres lumières,
Leur autoriser de réduire à néant
Inutiles blessures, invasives tristesses.
Joies ineffables de ce cycle merveilleux,
Mouvement perpétuel, horloge sidérale de nos milieux.
©Philippe Grimard